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lep dardenne - Page 3

  • UNE RENTREE SCOLAIRE TOTALEMENT INEDITE A VANVES

    Cette Rentrée scolaire 2020 n’est comparable à aucune autre dans une France pleine d’incertitudes, dans une région Ile de France qui a virée au « rouge » avec une remontée du nombre de contaminés et d’hospitalisés, qui fait dire aux élus locaux en première ligne, aux associations de parents d’élèves, à certains syndicats d’enseignants qu’elle n’a pas été «anticipée» au niveau gouvernementale. Alors que des services municipaux pour ces écoles, à ceux du département pour ces deux colléges et de la Région pour ces deux lycées, tous s’y sont préparé tout l’été : 4650 jeunes de 3 à 20 ans seront accueillis cette semaine dans les établissements scolaires à Vanves : Plus de 2000 enfants dans les 6 écoles maternelle ( 786 éléves) et 6 écoles élémentaires  (1322 éléves), prés de 2400 éléves à Michelet dont 600 collégiens, 1300 lycéens,  500 étudiants de classes préparatoires, prés de 500 collégiens au collége Saint Exupery, plus de 350 éléves au LEP Dardenne…

    Tous les élus expliquent ces jours-ci que la Ville, le département, la Région  « suivront à la lettre toutes les précautions et les consignes sanitaires fixées par les autorités nationales ». Hormis le port du masque, le gouvernement n’a pas mis en place de mesures particulières, les chefs d’établissements devant respecter le protocole sanitaire arrêté par l’Education Nationale. Comme durant la période de déconfinement, dans les établissements scolaires, il y aura le lavage régulier des mains, tous les gestes barrières, le respect au maximum de la distanciation physique, et le souci d'éviter au maximum le brassage des élèves, pendant les récréations et au moment de la restauration scolaire qui pourront se faire en alternance entre les classes. La Ville assurera la vérification régulière de l’équipement des écoles maternelles et  primaires en savon ou gel hydroalcoolique pour permettre aux enfants de se laver les mains aussi souvent que nécessaire (à l’arrivée dans l’établissement, avant et après les récréations, avant et après les repas ou l’accès aux sanitaires, le soir avant de partir). Les locaux seront aérés très fréquemment et au moins 15 minutes à chaque fois (pendant les récréations, la pause méridienne, le matin et le soir). La Ville assurera le nettoyage quotidien et approfondi de l’ensemble des écoles vanvéennes avec l’usage de solutions virucides. Un seul parent pourra accompagner leur enfant dans l’école

    «Les consignes sanitaires sont claires et vont nous permettre de travailler selon un protocole allégé : Nous allons accueillir toutes les classes et tous les élèves sans changement par rapport au  nombre d’élèves par classes et à l’emploi du temps qui a été établi. Avec des régles adaptés aux conditions sanitaires de l’époque et de la situation : port du masque obligatoire dans les classes pour les élèves et les professeurs, dans tous les espaces clos et extérieurs. Mise en place de quelques mesures de bons sens pour éviter de créer des clusters potentiels, c'est-à-dire des croisements. On a affecté les élèves de seconde dans la même classe sur les périodes contigus pour éviter les déplacements dans les couloirs, lorsque c’était possible avec les cours génériques (Français, Maths, Hist-Géo…) ne nécessitant pas de classes particulières comme les cours de physique dans des labos, et des cours d’informatiques dans des classes spécialisées. Ses salles resteront ouvertes pendant les heures de cours pour éviter les manipulations d’ouverture et de fermeture de portes. Ses salles seront fermées pendant les récréations pour éviter des problèmes de vols ou de dégradations. On va fortement préconiser un sens de circulation pour entrer ou sortir d’un bâtiment qui ne seront pas de vrais sens interdit, mais pour éviter des croisements dans les couloirs de flux importants d’élèves » expliquait-on au lycée Michelet qui a diminué la jauge du self service pour la restauration  en comptant sur la bonne volonté de ceux qui peuvent rentrer chez eux déjeuner avec ou sans leurs parents. «On ne sait pas si on en aura 1400 lycéens comme l’année derniére à la Rentrée, ou 900, ce qui devrait se passer sans trop de problème dans ce cas ». Pour l’internat, les chambres de deux lycéens accueillent des élèves de la même classe ou section, pour éviter les contaminations et fermer deux classes au cas où.  «On a fait en sorte que les déplacements dans l’internat et le travail dans les chambres ne seront pas autorisés : soit on travaille de dedans avec son camarade de classe, soit dans des salles liées à la classe !»

    Enfin, la Région Ile de France distribuera deux masques à chaque lycéen, ainsi que le département des Hauts de Seine à chaque collégien.  »Ca fait un gros budget pour les familles, surtout nombreuses de devoir acheter des masques tous les jours […] c’est pour ça que la région va assurer la gratuité des masques» expliquait Valérie Pécresse Présidente de la Région Ile de France qui en tant que présidente de IDF Mobilités a lancé une carte junior Navigo pour 24 €par an au lieu de 308 €pour une année scolaire.  « Le Département reste fortement engagé dans l'accompagnement et le soutien des Alto-séquanais en cette rentrée scolaire inédite. En donnant ces masques aux collégiens, le Département vient en aide aux familles, notamment les plus fragile » expliquait de son côté Georges Siffredi, Président du département des Hauts-de-Seine

  • REMISE DE LA LEGION D’HONNEUR A LA PROVISEUR DU LEP DARDENNE DE VANVES

    Soirée émotion, vendredi dernier pour la remise de la légion d’honneur à Catherine de Santi, proviseur du lycée d’enseignement professionnel (LEP) Dardenne "qui est une grande professionnelle très discréte, mais dynamique, volontaire, attachante, toujours fidèle à ses valeurs et à ses engagements, infatigablement au service de l’école de la République , qui donne tant et tant aux autres qui jugez que ce qui compte avant tout c’est d’être à la tâche, tous les jours de l’année, et non de s’en prévaloir, qui incarnez ce que l’Education nationale a de plus noble. L’engagement d’abord, le combat acharné même, pour aider tous les enfants à se révéler à eux-mêmes leurs propres talents, à s’élever vers leur avenir, à conquérir leur destin» a rappelé Gabriel Attal secrétaire d’Etat à la Jeunesse qui a présidé cette cérémonie.

    De nombreux personnalités étaient présentes dont le maire de Vanves qui l’avait fait « citoyenne de Vanves » voilà prés d’un mois, des professeurs, des élèves etc…dans cet établissement et dans la même salle, où cette proviseur avait accueilli le 22 Mars dernier  4 Ministres dans le cadre d’un échange théme du changement climatique et du développement durable : Jean Michel Blanquer (Education national, François de Rugy (Transition écologique et solidaire) et ses deux secrétaires d’Etat : Brune Poirson et Emmanuelle Wargon….

    Cette femme a eu un parcours peu commun que le ministre a rappelé : Institutrice suppléante à Clamart à tout juste 21 ans, après l’école normale d’Antony, elle a alternée Grande section, CP et CE1, pendant 7 ans, comprenant ce que le CP a de particulier en étant chargée de classes composées pour partie d’enfants en grande difficultés. En 1988, elle devient maîtresse-formatrice à l’école élémentaire annexe Dunoyer de Segonzac à Antony et à l’école d’application Les Rochers à Clamart où elle décortique le métier, grâce à des débat entre les étudiants, les stagiaires, les équipes de circonscription, les formateurs et les professeurs d’IUFM. «Pour vous, enseigner n’a rien à voir avec le métro-boulot-dodo. Enseigner, c’est se questionner, s’adapter aux enfants, collaborer avec les familles et les collectivités territoriales, construire des projets, déconstruire, reconstruire… au service des apprentissages»  a constaté le ministre en parlant de cette rencontre avec Gérard Chauveau qui donnera naissance à une «méthodologie nouvelle» d’apprentissage de la lecture et de l’écriture : Mika, fruit du rapprochement entre pédagogie de la lecture et psychologie de l’enfant, puis plus tard à des ouvrages pédagogiques. En 1996, elle prend la direction des écoles Dunoyer de Segonzac et Les Rochers, puis en 2005, devient conseillère pédagogique sur la circonscription de Meudon-Chaville, période durant laquelle elle est sollicitée au niveau national pour participer à la préparation d’un outil d’accompagnement des programmes, cette fois, sur l’éducation à la sexualité à l’école primaire.

    Puis elle passe une licence en sciences de l’éducation qui lui permet de franchir le pas de l’école au collège : principale-adjointe du collège Henri-Barbusse à Bagneux, un établissement de l’éducation prioritaire, à la Rentée 2008, puis en 2012  proviseur au LEP Louis-Dardenne  qui forme aux métiers des soins et services à la personne, et de la petite enfance. «Il s’agit aussi d’accompagner des jeunes qui souvent doutent d’eux-mêmes et connaissent, parfois, des parcours de vie chaotiques »note t-il avec des résultats : 93% de réussite aux examens. Plus de 3 élèves sur 4 engagés dans des parcours post-bac. Elle est désignée cheffe d’établissement référente pour la ville pour repésenter ces collégues au sein du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la ville, présentant des actions pour lutter contre le décrochage scolaire, les faits de violence et les comportements à risque. Et elle est conduite à prendre la responsabilité du pilotage, depuis septembre 2018, du réseau pour la formation, la qualification et l’emploi du bassin de Vanves, où sept communes des Hauts-de-Seine sont représentées. Un parcours exemplaire qui  enorgueillit la fonction publique selon le ministre Attal et auquel tant la République avec cette Légion d’honneur, que la ville avec ce titre de « citoyenne de Vanves » ont rendu hommage.

  • VANVES TERRE DU BAUHAUS, QUI CELEBRE SES 100 ANS, GRACE AUX FRERES MARME

    Le Bauhaus, école d'arts appliqués et d'arts plastiques, née au lendemain de la Première guerre mondiale à Weimar (Allemagne), a eu une grande influence sur le monde du bâtiment jusqu’à Vanves où des édifices sont tout à fait représentatif : le LEP Dardenne (ex-école primaire des filles du groupe scolaire du centre), puis l’école maternelle du centre,  la maison de retraites Larmeroux avec sa chapelle (sur la photo), et la créche à l’autre extrémité, et des bâtiments qui ont disparu comme l’ex-poste de la place de l’insurrection… Des bâtiments alliant le béton et la brique, le ciment et le verre,  avec de grandes baies vitrées, et vérrières horizontales, faisant entrer la lumière naturelle dans à l’intérieur de ces bâtisses, des façades à gradins avec des terrasses prévues pour être ornées de végétations, l’ampleur des espaces communs et des circulations contribuant au sentiment de confort.

    Voilà 100 ans exactement, l'architecte Walter Gropius fondait l'école d'art «Bauhaus», qui signifie littéralement «maison du bâtiment, maison de la construction». Un véritable courant de pensée qui a irrigué le monde de l'architecture, du design et des arts plastiques grâce à la présence de très nombreux enseignants de renom. Son manifeste précisait : «Le but final de toute activité plastique est la construction ! Architectes, sculpteurs, peintres : nous devons tous revenir au travail artisanal, parce qu'il n'y a pas d'art professionnel. Il n'existe aucune différence essentielle entre l'artiste et l'artisan».

    Les fréres architects Paul et Marcel Marme s’en sont inspirés pendant l’entre deux guerres, lorsqu’ils ont travaillés ensemble  pour construire ses bâtiments vanvéens cités plus haut plus des immeubles d’habitations dont celui au dessus de la pharmacie de l’église, puis plus d’autres bâtiments moins marqués sur le plan architecturale comme le collége Saint Exuperyu etc….